Les chemins de la transition écologique

EIRIS Conseil a le plaisir de vous annoncer son implantation en région Auvergne, territoire de volcans remarquable par sa diversité géologique et biologique, classé Patrimoine Mondial de l’UNESCO.

Un territoire vivant qui s’adapte aux enjeux contemporains, autant dans les domaines de l’agriculture que de l’industrie de niche, grâce à la diversité de ses talents.

En collaboration avec partenaires, EIRIS Conseil met en œuvre son savoir-faire en matière de d’adaptation aux changements pour  la préservation d’un environnement durable, patrimoine commun au vivant.

L’Opéra Royal de Versailles, une histoire d’innovation et de collaboration.

L’Opéra Royal est une histoire d’innovation et de collaboration, qui fut hier au service des rois et qui se perpétue aujourd’hui pour le bonheur de tous.

Au XVIIIème siècle, dans les années 1760, deux  visionnaires ont conjugué  leurs talents  pour inventer  le concept d’espace reconfigurable. Ils ont ainsi répondu  au  souhait  de Louis XV de  doter Versailles d’un lieu de festivités aux usages multiples : concerts et spectacles,  banquets,  bals.

Leur  vision d’un système dynamique  était résolument en rupture avec les  architectures statiques de l’époque. Ils furent aussi des « managers » hors pairs qui ont su faire aboutir leur projet malgré des défis de taille :  performances techniques, notamment acoustiques,  à la hauteur du prestige de leur royal  client ; contraintes sécuritaires relatives à un lieu destiné à recevoir plus d’un millier de personnes, dont des princes et des monarques ;  enveloppe budgétaire réduite à la suite d’années de guerres extérieures ;  délais extrêmement contraints, vingt-deux mois entre la décision d’investissement et la mise en service requise pour le mariage du Dauphin, le futur Louis XVI.

C’est à Ange-Jacques Gabriel , architecte  au sens traditionnel,  que  l’on doit la forme et la structure du lieu. Et il  fut aussi un architecte système, au sens contemporain du terme qui a su prendre en compte, dans une architecture intégrée,  l’ensemble des besoins et des contraintes générés par les différents usages.

C’est à Blaise-Henri Arnoult, machiniste au sens traditionnel des métiers du théâtre mais ingénieur dans l’âme, que l’on doit la dynamique du système  permettant  la transformation d’une configuration à l’autre en quelques heures seulement.

Et c’est à ces deux  intelligences complémentaires,  qui ont su dépasser les différences  de point de vue  inhérentes à cette complémentarité,  que l’on doit l’invention de l’Opéra Royal ; invention  que l’on qualifierait  aujourd’hui  d’innovation de rupture.

Nos visionnaires ont développé  des solutions technologiques, qui traduisent le génie de grands inventeurs. Et ils ont aussi conduit le projet  en déployant  avec succès et avant la lettre nos méthodes  d’ingénierie agiles et concourantes contemporaines.

Les exigences des donneurs d’ordre,  y compris celles du roi lui-même,  étaient sollicitées sur des maquettes  et, en même temps, les différents corps de métier (sculpteurs, menuisiers, éclairagistes….)  y intégraient immédiatement les propositions propres à leurs domaines d’expertise. Il s’agissait bien sûr de maquettes en bois et non de modèles numériques sur ordinateur,  mais les principes d’ingénierie collaborative que redécouvre le XXIème siècle étaient  déjà  appliqués.

L’aventure se poursuit avec l’équipe de Versailles Spectacles qui, s’inscrivant dans la même tradition, ose le risque de la création.  Aujourd’hui, c’est  en faisant  revivre des partitions oubliées,  pour notre plus grand bonheur.

EIRIS Conseil est partenaire du cercle des mécènes de l’Opéra Royal de Versailles

 

Les langages de modélisation facilitent-ils la communication ?

Cinq questions à propos de l’usage de langages de modélisation « système »

SysML, ou tout autre langage de modélisation graphique, apportent des conventions visuelles pour faciliter la communication. Néanmoins, ce langage pourrait bien être le langage de trop qui conférerait à une organisation l’instabilité d’une tour de Babel. Le risque est élevé si le déploiement esquive des questions déterminantes. En revanche, les poser est une occasion de renforcer les pratiques de communication des équipes.

 

Media Social Network Internet Technology Online Concept   1-  Quels sont les concepts ? Sur quoi reposent-ils ? Sont-ils structurés ?

Ces points visent à définir sans ambiguïté les concepts système de l’organisation, à les structurer, à questionner leurs relations, les synonymies, les homonymies : en d’autres termes, à définir un méta-modèle «système ». Ce méta-modèle reflète la culture et le langage de l’organisation même si, pour faciliter la communication en externe, il est recommandé de se référer aux standards internationaux et notamment à l’ISO 15288 pour les termes d’ingénierie système.

Une communication fluide repose sur la compréhension commune d’un patrimoine sémantique partagé.

 

Un méta-modèle pertinent par rapport aux objectifs de modélisation présente un périmètre et niveau de détail conformes aux attendus. Par exemple, si les objectifs portent simplement sur une démarche de décomposition fonctionnelle, le concept de fonction est probablement suffisant. Si les objectifs visent aussi à prendre en compte les valeurs des paramètres dans différents contextes de simulation, alors le méta-modèle devra être plus complexe.

Une communication efficace s’en tient aux concepts qu’elle vise à partager.

 

 Stylo plume et calepin vectoriels 1   2-  Du langage naturel au langage de modélisation, quelle méthodologie ?

Ensuite, vient la traduction du méta-modèle système dans le langage de modélisation. Il faut pour cela définir les règles de traduction pertinentes entre le méta-modèle «système » et le méta-modèle du langage et spécifier les règles de modélisation qui en résultent.

De plus, la construction des modèles doit être guidée par une méthodologie qui structure la documentation textuelle portée par les éléments de modélisation graphique (champs description des éléments). Sinon, les modèles risquent de se transformer rapidement en incompréhensibles fatras de boîtes et de flèches Ce point est des plus importants parce que ces descriptions en langage naturel capitalisent le cheminement intellectuel des équipes et la mémoire du modèle.

La modélisation n’exclut pas la rédaction, elle apporte des moyens d’expression additionnels.

 

En même temps, une bonne méthodologie pose, entre autres, la question de la gestion des relations entre les éléments de modélisation. Elle optimise sa prise en charge par les outils pour la rendre, autant que faire se peut, « transparente » aux utilisateurs. En effet, il est facile de créer des liens, mais les maintenir manuellement au travers des évolutions d’un projet peut se révéler très coûteux.

Elle prend aussi en charge le déploiement sur les outils et notamment le paramétrage des « templates » de modèles et des interfaces utilisateurs dans une perspective de facilité d’utilisation.

La modélisation est un support à la cohérence de la réflexion, elle n’est pas une expertise outil.

 

 Vervielfltigung   3- La méthodologie se propage-t-elle dans les équipes ?                             

L’élaboration des règles de modélisation et la méthodologie sont du ressort d’experts maîtrisant parfaitement les arcanes de la méta-modélisation. En revanche, la mise en pratique est du ressort d’ingénieurs dont les objectifs projets, le métier et l’expertise sont de construire des architectures système robustes. Il ne suffit pas que la méthodologie soit bonne. Le succès de son appropriation par les équipes, passe par une communication basée sur des exemples concrets du domaine de l’organisation. Tous les moyens de communication sont à prendre en compte : formations en ligne et en présentiel, guides pratiques, publications dans le système de gestion des connaissances de l’entreprise….

La modélisation demande un apprentissage méthodologique et les moyens d’apprendre.

 

Cd Space Means Compact Disc And Cd-Rw   4- Au fond, qu’est-ce qu’un modèle, quel rapport avec l’expertise collective ?                                                  

Un modèle est un ensemble organisé d’unités sémantiques (éléments de modélisation) et des liens entre ces unités qui, eux aussi, sont porteurs de sens. Un modèle est donc bien plus qu’un simple recueil de diagrammes visuels. Néanmoins les diagrammes font partie du modèle, ils sont des éléments de modélisation particuliers. Ils mettent en exergue différents sous-ensemble des liens, donc de connections intellectuelles, selon différents points de vue.

En ingénierie système, discipline collaborative par définition, un modèle ne peut être élaboré en vase clos même si la plume, ou en l’occurrence la souris, est confiée à un nombre restreint de personnes. Un modèle enregistre et restitue les résultats d’ateliers de travail interdisciplinaires. Lorsqu’il est en voie de finalisation, la complémentarité des diagrammes et au-delà, la cohérence de l’ensemble du modèle sont vérifiables et témoignent de la cohérence des réflexions.

Un modèle est un moyen de capitalisation de la réflexion collective et d’évaluation de la maturité.

 

 Architektur and himmel  5 – Un modèle est-il un livrable ?  Pour qui, pour quoi faire ?                  

Un modèle capitalise les résultats de nombreuses activités des processus de définition. Un même modèle peut ainsi s’enrichir, d’évolutions en évolutions tout au long d’un projet.

Qui dit « résultat d’activité », dit « livrable ». Qui dit « livrable », dit « utilisateurs du livrable » et ceux-ci sont nombreux en définition de système. Ils n’ont certainement pas tous vocation à apprendre un langage de modélisation spécialisé. Mais les modèles supportent l’extraction de vues selon différents formats, y compris les formats traditionnels de la « bureautiques ». Lorsque la structure et le paramétrage des modèles sont conçus pour en extraire des vues spécifiées avec les utilisateurs, alors la restitution des connaissances à partir de modèles peut s’adapter à des besoins différents.

Un modèle est une base de restitution de vues adaptées aux besoins de communication.

 

Françoise Caron, EIRIS Conseil.

 

Cet article est le premier d’une série trois consacrée au déploiement du MBSE. Pour être averti de la parution des suivants, vous pouvez suivre notre page LinkedIn.

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L’ingénierie système, une démarche d’entreprise pour changer de paradigme.

Lorsqu’on effectue une recherche sur le web, l’expression « systems engineering » renvoie environ 15 400 000 résultats. Environ le même score que celui obtenu avec « agatha christie ». C’est dire si la discipline acquiert une sorte de célébrité, même si Agatha Christie a une très légère longueur d’avance !

Une démarche d’innovation et de collaboration
L’ingénierie système, de quoi s’agit-il ? Il s’agit d’une démarche d’ingénierie, donc une démarche d’invention, d’innovation, qui porte l’accent sur la gestion de pluridisciplinarité.

Une démarche pour faciliter les interactions humaines et techniques
Elle s’applique au développement de systèmes dits « complexes », c’est à dire à des objets dont le bon fonctionnement dépend tout autant des interactions mises en jeu que des comportements individuels des éléments qui les composent : interactions avec les environnements et entre les éléments.
Comme les objets qu’elle vise à produire, elle est axée sur les échanges, les échanges d’idées et d’information propres à tout projet collaboratif. Ceci, parce que la qualité des systèmes est le direct reflet de la qualité des interactions entre les équipes, en interne comme en externe avec les autres parties prenantes des projets.

Une démarche d’entreprise systémique pour conduire le changement
Le déploiement de l’ingénierie système est une démarche de changement, un moyen pour atteindre des objectifs stratégiques d’entreprise. Ses critères de réussite traduisent les réponses aux questions : pourquoi le déploiement ? Vers quel but ? Avec quelle efficience ?
Parce qu’elle vise à tirer le meilleur parti d’un ensemble des pratiques assurant le lien entre les différents métiers en les fédérant dans une démarche collaborative, elle est de ce fait une démarche systémique.

La solution d’EIRIS Conseil : changer de paradigme par étapes maîtrisables
Si une démarche d’ingénierie système est déconnectée d’objectifs d’entreprise, elle ne peut réussir … par manque de critères de réussite. Si telle ou telle expertise support (gestion d’exigences, modélisation, gestion de configuration, ….) est déployée hors d’un plan d’ensemble, le risque de situations d’incohérence n’est pas géré.
C’est pourquoi, pour permettre à nos clients d’atteindre leurs objectifs et de gérer les risques, par étapes et par objectifs intermédiaires, nous avons développé une démarche de déploiement intégrée adossée à un accompagnement au changement, E_Talea ®. Découvrez ses leviers sur ce site au travers des 5 clés de notre solution.

Françoise Caron, EIRIS Conseil